Le Free Flow, ou comment ne plus se servir de protections hygiéniques, ou comment disrupter le marché du tampon !
C’est partie, je me lance… je tente le Free Flow…
Oui mais, C’est quoi ?
Le free flow part d’une réflexion personnelle sur un sujet dont on ne parle pas… ou que très très peu et surtout pas aux hommes… LES REGLES, LES MENSTRUATIONS …
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Depuis de nombreuses années adeptes de la cup, je tombe sur un article d’Internet qui témoigne que certaines femmes peuvent « retenir » leur flux pour le relâcher aux toilettes. Ma réaction, évidemment, c’est « Impossible, je n’ai pas fait 28 ans de Yoga Transcendantal et ne maitrise pas mon Périnée! »
Bref… Impossible pour moi…
Puis je retombe quelques mois après sur un autre témoignage… Le concept me séduit car pourquoi devoir consommer une cup alors même que mon corps saurait gérer lui même ? Lors de ce fameux témoignage, je découvre que la femme qui partage son expérience est une femme tout à fait normale, qui n’a pas de compétences extra-ordinaires… Elle ne pratique pas le Yoga depuis 28 ans non plus. (ça tombe bien vu que je n’en ai fait qu’une heure dans ma vie)
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Finalement, si Madame tout le monde peut y arriver, et vu que je suis Madame tout le monde aussi, je peux me lancer.
Le concept est simple… Pas de protection et des passages aux toilettes pour « évacuer ». ça tombe bien ! Aller aux toilettes, je connais j’ai eu quelques mois de lacunes au départ mais depuis 34 ans, je maitrise !
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La nature me rappelle donc à ma condition féminine.
Jour 1 : Mes règles sont généreusement annoncées par des douleurs importantes dans le bas ventre… C’est parti, je sais que c’est MA journée, je ne file pas vers ma cup… Je suis CONSCIENTE de mon état et je « retiens »… Finalement, je ne sais pas ce que je dois trop faire… et en faite, il y a pleins de moments où prise par le travail, j’oublie de « retenir ».
Quand je vais aux toilettes, je prends quelques secondes de plus pour être sur que « ça » sorte… oui effectivement, c’est évacué… pour la journée 1, ça c’est tout bien passé… Je dirai petite victoire… mais reste encore la nuit, et là, c’est la panique à bord, la honte devant mon copain si j’ai un accident…. BBBOOOUUUUuuuuu LA HONTE…
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Bref ma petite voix mentale n’est pas rassurée. « et en plus je me lance dans cette aventure, sans avoir lu aucun livre… fait aucun stage…
« Le plus dur ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage… »
Nuit 1 : … Mon corps n’a pas « fui » … Là, c’est la surprise et j’avoue un peu de déstabilisation… MON CORPS SAIT PARFAITEMENT GERER et ce de manière inconsciente, sans que je contracte rien du tout vu que je dors !
C’est comme si on m’avait trompé, je découvre que j’ai pris mon corps pour un couillon depuis 20 ans maintenant… Mon corps a l’intelligence de gérer mon flux et je l’ai infantilisé en lui mettant des couches !
Là tout de suite, j’ai honte de MOI, je dois faire confiance à mon corps…
J’ai honte de notre société qui nous fait croire que notre corps n’est pas à même de gérer ses flux…
J’aurai tellement aimé qu’On m’explique ça pendant mon passage et mon accueil de mes règles…
Pendant, j’ai eu des serviettes, des tampons dont on sait la nocivité aujourd’hui… Puis passer à une CUP certes plus écolo mais néanmoins en silicone…
ALORS QUE MON CORPS POUVAIT SE REGULER SEUL, il avait juste besoin que je lui dise que je lui fais confiance !
En même temps, le verdict va tombé ce soir, car le jour 2 est le jour le plus « abondant »… donc le résultat à suivre, car c’est le jours ou « la CUP EST PLEINE » !
Chargée de se succès nocturne, je me lance dans cette journée ROUGE, sans prendre de protection dans mon sac… advienne que pourra mon pantalon doit rester propre jusqu’à ce soir, j’ai plein de rendez-vous… MAIS JE FAIS CONFIANCE A MON CORPS !
Jour 2 : Jour le plus Rock&Roll… Mais je contenue…
Je retiens… et ca marche…
Jour 3 : j’oublie de retenir et c’est bon, en un cycle mon corps se régule seul…
Donc une expérience que je souhaitais partager, évidemment sur ces 3 jours, je n’aurai pas mis de sous vêtements blancs avec une jupette blanche, tout comme je ne me vêtais pas en blanc pendant cette période avant. Je ne souhaitais pas entrée dans le débat du le tampon ou les serviettes ne sont pas bien. Le but de ce partage, c’est de vous transmettre que c’est possible, que nous pouvons faire confiance à l’intelligence de notre corps.